La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement à Gif sur Yvette | Pascale Nguyen

ACT : la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement

La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement est une thérapie comportementale, existentielle et humaniste (Harris, 2006). Elle fait partie de la nouvelle vague des thérapies cognitives et comportementales.

 

La thérapie ACT s’articule selon six grands axes :

  • Le désespoir créatif : c’est au moment où l’on réalise qu’on a tout essayer en vain pour lutter contre quelque chose, qu’on va enfin se permettre autre chose : accepter pour mieux utiliser nos ressources afin de retrouver notre créativité.
     
  • Le principe d’Acceptation va alors être essentiel dans la thérapie ACT : le fait d’ « accepter » ce que nous cherchons, au contraire à fuir, va nous permettre enfin d’utiliser toute cette énergie perdue inutilement, dans quelque chose de constructif.
     
  • Le principe des valeurs, qui seront le moteur et les facilitateurs de la mise en action. C’est-à-dire que l’on recherche avec le patient les valeurs qui lui sont propres et qui lui sont chères afin d’orienter ses actions vers un but très motivant.
     
  • Le sens de la vie : dans le fait de donner un sens à sa vie, le patient va pouvoir se mobiliser pour reprendre la bonne direction, et enfin avancer en toute sérénité car intègre avec lui-même, c’est dans l’Action engagée qu’il pourra se révéler.
     
  • Le contact avec l’instant présent : on va rechercher dans l’ACT la conscience de l’instant présent, en travaillant sur la prise de conscience du mode « automatique » qui nous dirige la plupart du temps en nous coupant de nos sens, de notre réalité pour nous enfermer dans un monde de pensées et d’automatismes qui nous absorbent complétement.
     
  • Le principe de défusion : c’est en travaillant sur cette prise de conscience du moment présent que nous pourront mettre à distance le monde des pensées et nous dégager enfin de cette emprise aliénante pour diriger notre attention sur la présence à soi et au monde qui nous entoure. Quand nous réalisons que les pensées ne sont que des pensées, et non pas notre réalité, nous pouvons enfin nous ouvrir sur autre chose.
     
  • Changer de perspectives sur soi-même : Etre capable de ne pas faire l’amalgame de soi et de ses pensée, apprendre à avoir un regard et une distance sur ses pensées, ce qui nous libère enfin de préjugés et de fausses croyances envers nous-même.